La Banque de France teste le règlement de titres en monnaie numérique
La Banque de France poursuit ses travaux sur le développement d’une monnaie numérique de la banque centrale européenne.
Elle a officiellement annoncé la réussite d’une expérience de CBDC (monnaie digitale de banque centrale, en français) avec la grande banque suisse de cryptomonnaies SEBA.
Menée en collaboration avec SEBA, la Banque Internationale à Luxembourg et le dépositaire central de titres luxembourgeois LuxCSD, l’expérience a utilisé une CBDC pour simuler le règlement et la livraison de titres cotés sur TARGET2-Securities (T25), un moteur de règlement de titres européen.
SEBA a acheté des titres auprès de la Banque Internationale à Luxembourg, le règlement post-négociation étant géré par LuxCSD.
Nathalie Aufauvre, directrice générale de la stabilité financière et des opérations à la Banque de France, a déclaré que le dernier test de la CBDC démontrait les possibilités d’interaction entre les systèmes financiers conventionnels et les systèmes distribués. Il ouvre également la voie à d’autres alliances afin de bénéficier des opportunités offertes par les actifs financiers dans un environnement blockchain.
La banque a noté que le nouveau test CBDC fait partie d’un programme expérimental CBDC lancé en mars 2020, qui vise à tester l’intégration CBDC pour les règlements. Les autres expériences du programme se poursuivront jusqu’à la mi-2021 alors que la Banque de France, en plus d’autres banques centrales en Europe, teste la viabilité des CBDC.
Les banques Chinoises prennent des mesures
Les banques en Chine s’alignent sur les mesures qui ont été prise par la Banque Centrale afin de rester dans la règlementation qui est à l’encontre des cryptomonnaies.
AgBank (l’Agriculture Bank of China), la troisième banque mondiale en termes d’actifs, a indiqué qu’elle allait suivre l’exemple de la Banque Populaire de Chine (PBoC) et s’efforcer d’éradiquer les activités de ses clients liées aux cryptomonnaies.
La déclaration d’AgBank fait suite à la réunion de l’institution avec la Banque populaire de Chine, qui a réuni les principales banques nationales et les fournisseurs de services de paiement mobile et leur a ordonné de s’assurer que les services bancaires et de règlement sont refusés aux clients engagés dans des transactions liées aux crypto-monnaies. Il est formellement interdit aux banques de proposer quelconque ouverture de compte ou d’enregistrement pour les activités liées aux cryptomonnaies.
La déclaration de l’AgBank est la première faite par une banque d’État chinoise dans le cadre de la nouvelle série de mesures anti-cryptomonnaie de cette année, qui comprend la décision du Comité de la stabilité et du développement financiers du Conseil d’État, fin mai, de limiter l’extraction de bitcoins en raison des « risques financiers ».
La cryptomonnaie est l’investissement le plus dangereux, selon le gouverneur de la Banque de Russie
Le gouverneur de la Banque de Russie a maintenu une position ferme sur le bitcoin malgré les critiques croissantes sur la façon dont la banque a géré la réglementation des actifs numériques. Pour lui, les investissements en cryptomonnaies font partis des plus dangereux.
La Banque de Russie maintient sa position ferme sur le commerce des cryptomonnaies, malgré les inquiétudes croissantes quant au fait que le pays ne profite pas de l’industrie des actifs numériques.
La gouverneure de la banque centrale de Russie, Elvira Nabiullina, a réitéré la position négative de la banque sur la cryptomonnaie en affirmant que la crypto est l’un des investissements les plus dangereux qui existent actuellement.
La position de la Banque de Russie sur les cryptomonnaies est de plus en plus critiquée, un membre de la Douma d’État accusant la banque centrale de manquer de perspicacité dans ce secteur. L’un des plus gros fondateurs et propriétaire l’industrie russe Oleg Deripaska a critiqué la semaine dernière la banque centrale pour son hésitation à reconnaître les cryptomonnaies.
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