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Le parcours de Brad Garlinghouse

Né en 1971, il est diplômé d’une licence en économie à l’Université du Kansas, et d’un Master de la Harvard Business School.
En 2000, Garlinghouse rejoint la société Diapald Communications, où il obtient la position de PDG. Il y a grandement contribué au développement de l’industrie de la VoIP.

 

Son passage chez Yahoo

 

Puis en 2003, il commence à travailler comme Responsable de communication chez Yahoo!. Il s’y occupe entre autre de Mail et Flickr.
Il contribue également à l’introduction et au développement de nouvelles fonctionnalités comme Yahoo! Messenger. Il a occupé différents postes sur la période allant de 2003 à 2009.

Son texte Peanut Butter Manifesto est un document lancé en interne. Dans ce courrier, il fait une analyse critique du fonctionnement de Yahoo!. Il affirme que les ressources de l’entreprise ne sont pas utilisées pleinement, mais plutôt comme du beurre de cacahouète qu’on étale sur du pain, d’où le nom de son manifeste. Il appelle alors aux changements, et enjoint la firme d’explorer plus avant son potentiel.

 

Je crois fermement que nous devons prendre nos problèmes à bras le corps, et agir de manière décisive. Nous avons l’opportunité – l’invitation même – d’envoyer un message fort, clair et puissant à nos actionnaires et Wall Street, à nos annonceurs et nos partenaires, à nos employés (présents et futurs), et à nos clients.

Ce texte est disponible en entier à l’adresse suivante : https://techcrunch.com/2006/11/18/yahoos-brad-garlinghouse-makes-his-power-move/?guccounter=1

De 2009 à 2012, Brad Garlinghouse œuvre pour la compagnie AOL à différents titres dont en tant que responsable des applications clients.

Il a aussi travaillé pour SBC Communications, @Home Network et Silverlake Partners – il avait dans cette dernière firme un poste d’expert-conseil.
Juste avant son entrée chez Ripple en 2015, Garlinghouse occupe le poste de PDG au sein de l’entreprise Hightail, spécialisée dans le partage de fichiers.

Il est également business angel pour de nombreuses entreprises. Il a fait partie du comité d’administration des firmes Ancentry.com et Tonic Health, et occupe toujours une position au sein de ceux d’Animoto et OutMatch.

Bradley Garlinghouse est le PDG actuel de la startup Ripple Labs. Il est également membre de son conseil d’administration.

 

Brad Garlinghouse et Ripple

« Nous sommes une société de paiement » déclare-t-il lors d’une conférence, donnée à San Francisco sur la technologie Goldman Sachs.

 

 

Garlinghouse explique que Ripple utilise la technologie des chaînes de bloc – l’une des technologies comptables sous-jacentes utilisées par les cryptomonnaies – pour enregistrer les transactions entre les banques.

Ainsi, sa société utilise sa propre cryptomonnaie XRP comme méthode de paiement dans le but de permettre aux banques de transférer plus facilement de l’argent à l’international.

Quel avenir pour Ripple ?

L’espoir serait que le logiciel de paiement de Ripple nommé xRapid vienne remplacer SWIFT, le logiciel standard utilisé dans l’industrie des banques, pour les transferts d’argent à l’international. Contrairement à certains crypto-enthousiastes, Garlinghouse pense que la meilleure manière d’intégrer la cryptomonnaie est de l’utiliser pour travailler au sein du système. Et cela plutôt que d’y voir un moyen de contourner les réglementations gouvernementales et les institutions à caractère financier.

« Même si c’est contraire et impopulaire dans l’espace cryptographique, rétrospectivement, c’est très intelligent »

Il compare l’envolée des cryptomonnaies, comme XRP et Bitcoin, à l’avènement de la multiplicité des types de bases de données – au lieu d’une seule et unique base.
 Selon lui, le problème que résolvent les monnaies numériques n’étant pas clairement défini, la plupart sont vouées à disparaitre.

 

 

Bradley Garlinghouse oppose les Bitcoins et les XRP. Il explique que le temps d’une transaction prend entre 3 et 4 heures pour Bitcoin, contre 4 secondes pour XRP. Bien que Bitcoin fonctionne très bien dans certains contextes, ce délai le rend impropre à l’utilisation dans le cadre de la résolution des paiements internationaux pour les banques.

De plus, le registre XRP peut supporter jusqu’à 15 000 transactions par seconde, tandis que celui BTC n’en supporte qu’un maximum de 15 par seconde.

Le défi majeur est de convaincre les instituions financières de changer leur façon de faire des affaires depuis des années. Le plus grand obstacle pour convaincre les banques d’utiliser les services de Ripple réside dans le fait qu’elles ont d’autres projets informatiques davantage prioritaires.

Un compte en banque en XRP

Comme nous en parlions dans un article précédent, la Western Union teste actuellement les technologies Ripple, dans l’espoir de pouvoir intégrer le système des chaînes de bloc et les cryptomonnaies dans leur offre.